[ Aix], 23 de décembre 1904 r.
Cher Bernard,
J'ai reçu votre aimable lettre envoyée de Naples. Nous n'entrerons pas dans des considérations esthétiques. Alors, J'applaudis votre admiration pour le vénitien le plus courageux. Czcimy Tintoretta. Votre besoin de trouver un ancrage moral et intellectuel dans vos œuvres, qui ne sera certainement pas dépassé, il force le Seigneur à être constamment sur ses gardes, chercher sans cesse les moyens d'expression, qui conduira sûrement le Seigneur à trouver ses propres moyens d'expression face à la nature. Que le Seigneur soit sûr, que sur, dans lequel le Seigneur les saisira, Vous trouverez sans peine et contre nature les moyens employés par les quatre ou cinq grands Vénitiens.
C'est incontestable, je dis fermement: une impression optique se produit dans notre organe de la vue, ce qui rend, que nous définissons comme lumière, plans en demi-tons et quarts de tons représentés par des sensations de couleur. (Il n'y a donc pas de lumière pour un peintre). Combien de temps passe-t-on forcément du noir au blanc, depuis si longtemps - parce que la première de ces abstractions est en quelque sorte un point d'appui pour l'œil, quant au cerveau - nous allons, nous ne pouvons pas remporter le championnat, se contrôler. Puis il (je me répète un peu par nécessité) nous nous tournons vers les œuvres admirables qui nous ont été transmises au cours des siècles et nous y trouvons rafraîchis, comme une planche, il soutient le baigneur. […]
[ Aix, 1905], Vendredi
Cher Bernard,
Je réponds brièvement à certains des points de votre dernière lettre. Substantiellement, comme vous écrivez, Je suppose, que dans des études récentes, que le Seigneur a vu avec moi, J'ai fait des progrès lents. C'est malade, mais je dois dire, que du point de vue de l'image et du développement des moyens d'expression, une meilleure compréhension de la nature vient avec la vieillesse et l'affaiblissement du corps.
C'est pourquoi les salons officiels ont un niveau si bas, qu'ils prennent en compte des méthodes plus ou moins répandues. Il serait préférable d'apporter plus d'émotion personnelle, observation et caractère.
Le Louvre est un livre, à partir de laquelle nous apprenons à lire. Cependant, il ne faut pas s'arrêter à imiter les belles formules de nos illustres prédécesseurs. Allons au-delà d'eux, étudier la beauté de la nature, essayons d'en libérer notre esprit, essayons de nous exprimer selon notre tempérament personnel. Le temps et la réflexion changent lentement notre vision et vient enfin la compréhension.
Pendant les pluies actuelles, il est impossible d'appliquer ces règles de droit en extérieur. Mais la persévérance nous amène à comprendre l'intérieur comme ça, comme tout le reste. Seules les vieilles habitudes inhibent notre intelligence, qui nécessite une sous-cotation du fouet. […]
Compliments à Mme Bernard, salutations pour les enfants, cordialement dévoué au Seigneur
P.Cézanne
tu me comprendras mieux, quand nous nous verrons; étudier change tellement notre vision, que le modeste et énorme Pissarro est justifié dans ses théories anarchistes.
Laisse le Seigneur dessiner; mais réflexe c'est ça, ce qui entoure - et la lumière crée l'environnement à l'aide de réflexes généraux.
Cordialement dévoué P. C.
Aix, 23 Octobre 1905 r.
Cher Bernard,
Vos lettres me sont chères pour deux raisons; le premier est purement égoïste: ils me sortent de la monotonie, qui est provoqué par la poursuite constante d'un seul but, provoquant une sorte d'épuisement mental dans les moments de fatigue physique; la deuxième raison est celle-ci, qu'ils me permettent de communiquer au Seigneur, peut-être trop souvent, entêtement, avec lequel j'essaie de recréer cette partie de la nature, que nous voyons et qui nous donne une image. Eh bien, la thèse, qu'il convient de développer, il proclame: quel que soit notre tempérament ou être face à la nature, il faut en donner une photo, ce que nous voyons, tout oublier, ce qui s'est présenté devant nous. Je suppose, que cela doit permettre à l'artiste d'exprimer toute sa personnalité, grand ou petit.
Eh bien pour moi, homme de presque soixante-dix ans, sensations de couleur, créer de la lumière, ils causent cette insaisissabilité, qui ne me permet pas de recouvrir la toile ni de suivre la délimitation des objets ensuite, lorsque les points de contact sont fins et délicats; du coup ma photo est incomplète. D'autre part, les plans s'entrechoquent, d'où vient le néo-impressionnisme, qui entoure les contours d'un trait noir; c'est une erreur, qui doit être combattu de toutes nos forces. Si nous consultons la nature, nous donnera les moyens d'atteindre cet objectif.
Je me souviens de ton séjour à Tonerre, mais parce que j'ai eu du mal à m'installer chez moi, J'étais complètement à la merci de ma famille, qui se soucie de votre confort, m'oublie un peu. C'est la vie; à mon âge j'aurais dû avoir plus d'expérience et m'en servir pour le bien commun. Je te dois la vérité sur la peinture et je te la dirai. […]
Votre homme
Paul Cézanne
Je serre chaleureusement la main et - prends courage.
Vision optique, se développer en nous grâce aux études, nous apprend à regarder.
Aix, 21 Septembre 1906 r.
Cher Bernard,
Je souffre de graves troubles cérébraux, Je suis tellement bouleversé, qu'à un moment j'ai eu peur, que mon pauvre esprit ne peut pas le supporter. Après la terrible chaleur, nous avons vécu récemment, une température un peu plus douce nous a ramené un peu de paix, et il était temps pour ça. Maintenant il me semble, que je me sens mieux et que je vois plus clairement mon domaine d'études. Vais-je atteindre un objectif aussi recherché ?, que je m'efforce depuis si longtemps? je le veux, mais jusqu'à ce que je l'ai atteint, un état d'anxiété indéfini persiste, qui ne disparaîtra pas plus tôt, jusqu'à ce que j'atteigne le port, c'est-à-dire que je réaliserai quelque chose de mieux qu'avant et grâce à cela je confirmerai mes théories, qui sont toujours plus faciles à créer; la seule difficulté sérieuse est de le prouver, ce que tu penses. Alors je continue mes études.
Je viens de relire votre lettre et je la vois, que je réponds toujours à la mauvaise question, De quoi as-tu besoin. Seigneur pardonne-moi, c'est l'effort constant pour atteindre l'objectif fixé pour le faire.
J'étudie constamment par nature et il me semble, je progresse doucement. Je voudrais, Que le Seigneur soit avec moi, car la solitude est toujours un peu prégnante. je suis vieux, malade et je me suis juré, que plutôt tuJe peins, que je descends dans un enfantillage dégradant, menacer les personnes âgées, qui se laissent dominer par les passions qui engourdissent leur esprit.
Si j'ai le plaisir de rencontrer le Seigneur un jour, nous pourrons mieux communiquer dans la conversation. Seigneur pardonne-moi, que je reviens toujours à la même chose - je crois en l'évolution logique de ce, ce que nous voyons et ressentons en étudiant la nature; j'ai le temps de m'en occuper plus tard; les voies ne sont que des moyens pour nous, permettant, pour que le public le ressente, ce que nous ressentons nous-mêmes, et qu'il nous reconnaisse. Super, nous admirons, Je ne pense pas qu'ils faisaient autre chose.
Salutations du vieil homme têtu, qui serre chaleureusement la main du Seigneur
Paul Cézanne