Nous n'en avons jamais entendu parler, à Seurat, Traverser, Luce, van de Velde, van Rysselberghe ou Angrand ont parlé de points, nous ne les avons jamais vus occupés à marquer. Lis les mots, que Seurat dicta à son biographe Jules Christophe:
"L'art est l'harmonie, L'harmonie est une analogie des contraires, par analogie des Similitudes, immédiatement, ombre, lignes; tonne c'est-à-dire. lumière et ombre; à l'ombre, c'est-à-dire. rouge et le vert complémentaire, orange et le bleu complémentaire, jaune et le violet complémentaire… Le moyen d'expression est le mélange optique des tons, les nuances et leurs interactions (ombres) selon des lois strictement établies”.
Est-ce dans ces règles de l'art, quelles sont les règles de séparation, ça parle de points? Y a-t-il des traces de jeux de notation frivoles en eux ??
Vous pouvez également utiliser le fractionnement sans marquer.
Toute esquisse de Seurat prise d'après nature, au fond de la boite à cigares, peint avec quelques coups de pinceau, il n'est pas noté, mais séparés, car malgré le travail hâtif, la couleur est pure, ingrédients individuels équilibrés et contraste respecté. Et seules ces fonctionnalités, pointage pas pédant, ils constituent une séparation.
Le rôle du scoring est beaucoup plus modeste: cela donne simplement une surface plus vibrante à l'image, mais il ne fournit ni luminosité, ni l'intensité de la couleur, ni harmonie. Des couleurs complémentaires, qui se favorisent et se renforcent mutuellement, s'ils s'opposent, ils deviennent hostiles les uns aux autres et se détruisent, même s'ils sont optiquement mélangés. La juxtaposition des surfaces rouges et vertes les accentue toutes les deux, cependant, les points rouges mélangés aux verts créent un ensemble gris et incolore.
La séparation ne nécessite pas de toucher le pinceau sous la forme d'un point. Il peut utiliser un tel spot dans des images de petites dimensions, mais dans les toiles grand format il le rejette complètement. La taille de la tache séparée doit être proportionnelle à la taille de l'œuvre, sinon elle risque de se décolorer. Tache fendue, variable, vivant, "lumière”, donc ce n'est pas un point, égal, morte, „matériel”.
5. Tu n'as pas à juger, ce peintre, qui divise, il s'adonne à saisir sans réfléchir la perforation de la toile, petites taches de couleurs différentes, de haut en bas et de droite à gauche. Partir du contraste de deux couleurs, sans s'occuper de l'avion, qu'il faut couvrir, il s'oppose, il classe et équilibre les proportions de divers ingrédients des deux côtés de la ligne de démarcation, jusqu'à ce qu'il rencontre un contraste différent, qui devient la cause d'un nouveau classement. Et de contraste en contraste, la toile se couvre.
Le peintre joue sur son clavier de couleur, comme le compositeur, il utilise divers instruments pour l'orchestre- mise en scène symphonique: change les rythmes et les mesures comme bon lui semble, immobilise ou enflamme un élément, il module à l'infini certaines gradations. Submergé par la joie d'organiser le jeu et de combattre sept couleurs prismatiques, il fait penser à un musicien multipliant les sept notes de la gamme pour composer une mélodie. Contraire, à quel point le travail de la ligne de frappe est ennuyeux… Et n'est-ce pas un phénomène naturel, que de nombreux peintres, qui à un moment donné, par mode ou par conviction, a commencé à marquer, quitter ce triste travail, malgré l'enthousiasme initial? […]
7. Le résultat, que recherchent les néo-impressionnistes, qui assure leur séparation - c'est la lumière maximale, couleur et harmonie. Il semble donc, que leur technique convient parfaitement aux compositions décoratives, et auquel certains d'entre eux l'appliquaient parfois. Mais loin des ordres officiels, n'ayant pas de murs à décorer, ils attendent le temps, quand on leur permet de faire de grandes entreprises, ils rêvent.
D'une certaine distance, qui est imposé par la taille normale des ouvrages de ce type, la texture correctement appliquée sera imperceptible et les composants séparés fusionneront en composants lumineux, surfaces aux couleurs vives. Les taches séparées deviendront également invisibles, comme les coups de pinceau de Delacroix dans ses décors de la galerie d'Apollon ou de la bibliothèque du Sénat. […]
Même de petites toiles de néo-impressionnistes peuvent être considérées comme de la peinture décorative. Ce ne sont pas des études, ni peintures de chevalet, mais "des tentatives exemplaires d'art avec un sens décoratif exceptionnel, qui consacre une anecdote à l'arabesque, énumération pour la synthèse, à, chaque moment, pour durable et adapté à la nature, enfin fatigué de sa vie artificielle, existence authentique” écrit M.. Félix Fénéon. Ces toiles sont-elles, qui redonnent de la lumière aux murs de nos appartements modernes, qui enferment des couleurs pures dans des lignes rythmiques, qui ont quelque chose du charme des tapis d'Orient, mosaïques et tissus, ils ne sont pas un art décoratif?